Thursday, November 17, 2005

le dernier 24 heures

Vendredi
Eh bien c’est déjà terminé. Je suis dans le bus en direction de Sofia. C’est un bus de nuit, on devrait arriver vers 8h et mon avion décolle à...4h15 le lendemain matin. J’ai donc environ 20h à me promener dans Sofia. Alors que je commençais à peine à m’endormir , Yosef mon voisin me réveille et me passe son cellulaire. C’est les organisateurs du festival... J’ai oublié de donner la clé à ma coloc Suzanna avant de partir et l’hôtel n’a évidemment pas le double des clés...! Alors la pauvre Suzanna est dehors, à se demander ou elle va dormir... merde! Mais c’est plus fort que moi, je peux pas m’empêcher de partir à rire!!

Arrivé à Sofia, Yosef m’invite chez lui pour prendre une douche ainsi qu’un petit déjeuner. Je fais donc la rencontre de ses parents, ce qui est étrange car on n’arrête pas de sourire, mais on peut pas communiquer. Sa mère n’arrête pas de mettre de la bouffe sur la table en disant “please please” et quand j’ai tenté de refuser une quatrième toast, elle m’a dit no no, me l’a mise dans mon assiette en me servant une autre portion de fromage bulgare! (c’est un genre de fromage qui ressemble un peu à la texture à du feta, mais en plus mou et moins salé, ils mettent ça dans tous leurs repas!). Comment dire non à ça?

Son père est chirurgien et est encore partisan du mouvement communiste. Étrangement, il gagnait plus d’argent à cette époque. Maintenant, il n’y a que corruption, tout le monde essaie d’escroquer tout le monde, à commencer par le gouvernement. Et c’est une opinion partagée par plusieurs bulgares. De toute façon ils disent, on conitnue encore à n'acheter qu'une sorte de pain, de beurre, de sucre. Les choses ont évolué, mais peut-être pas tant que ça dans la vie au quotidien.

Après une journée à flâner en ville avec Yosef et Paula (je l'ai rejoint à l'auberge), j'ai donné rendez-vous à Bono, un bulgare cocasse que j'avais rencontré au festival. Il m'avait offert de passer la soirée avec moi et de m'amener à l'aéroport. Il a trimballé son ami au nom imprononçable.

En allant au bar, Bono me fait un tour guidé du quartier du parlement. C'est des immenses buildings gris massifs. Près d'une entrée sous-terraine, il y a une vieille église qui est à demie-enfouie dans le sol. Quand le parti communiste a pris le pouvoir, ils ont déplacé la petite église car ils voulaient que la religion s'abaisse au système de la société. Le régime de l'homme se placerait au-dessus de Dieu. Allez hop Dieu, dans le sous-sol. Symbolique intéressante.







Bono, une amie, sa soeur de 16 ans et son ami au nom imprononçable quelques minutes avant que je prennes un taxi pour l'aéroport

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