Thursday, February 16, 2006

London Calling for the second time

zut zut, j'arrive pas à downloader mes photos.... ça va venir bientôt. Pour l'instant, usez de votre imagination!!


Samedi le 11 février

Alors la malédiction des trains s’acharne encore sur moi. J’ai manqué le train de 12 secondes, j’étais encore dans l’escalier quand il a déguerpi sous mes yeux. Salaud! Émeline est donc venue me reconduire au volant de Titine II à l’aéroport, question d’assurer mes transports.

Je suis arrivée vers 10h du soir à l’auberge, les voies ferrées étaient en réparation à Stansted et j’ai dû me taper 1h20 d’autobus puis 35 minutes de métro. Beurk. Rebeurk aussi quand je me suis rendue compte que mon auberge était en plein cœur d’un parc. C’est plutôt charmant le jour venu dans ce quartier chic, mais je peux vous dire que je marchais vite en ti-ti avec ma valise dans les petits chemins sous-éclairés par une lune à demie pleine.

Et quelle surprise de me retrouver dans un dortoir de 20 personnes. Je regarde partout. Personne. J’étais seule dans un dortoir de 20. Super confortable, mais drôle de feeling quand même! Mais je m’en faisais pour rien, j’ai eu des nouvelles colocs à 1h45 du matin… plus qu’elles essayaient de pas faire de bruit, plus qu’elles en faisaient!

Dimanche le 12 février

Problème de communication de cellulaire avec mon amie Ani-Claude que je suis censé rejoindre ce matin pour aller dans un marché. C’est une Québécoise qui est à Londres. Comme je n’ai pas de ses nouvelles, je me dirige vers le National Gallery pour me cacher de la pluie.

On finit enfin par se rejoindre (je l’attendais à l’entrée du National Gallery, elle m’attendais à l’entrée du musée voisin, le National Portrait Gallery; petite nuance). Vite vite, on se dirige vers le marché Camden pour magasiner. Très vite, mes pieds sont trop mouillés et j’aimerai bien échanger mes godasses pour des palmes. Ça avancerait peut-être plus vite dans cette foule d’humides…. Flock a flock dans les marres d’eau. (ah tiens, ça me rappelle une comptine qu’on me chantait cruellement en deuxième année du primaire, alors que j’étais une rousse couverte de freckles : « mimi cracra l’eau ellle aime ça, encore un peu d’eau pour mimi cracra! ») Eh bien non, je n’aime pu ça l’eau, la peau de mes pieds est tout rattatinée par la pluie… comme quand on s’oublie dans le bain. C’est bête.

Un petit détour par la suite pour aller assister à un concert d’orgue à la Cathédrale St.Paul. Impressionnant. Pas le concert, mais la cathédrale. C’est immense, c’est richisme, c’est tout simplement wow. Non, le concert était pas fameux… Mes oreilles décelaient des fausses notes et on ne comprenait pas sa façon de jouer de l’orgue. C’est un peu comme si on transposait le sax free jazz de Ornett Coleman sur un clavier d’orgue. Dis comme ça, ça a peut-être l’air cool, mais je vous rassure que ça n’avait rien de mélodique à nos oreilles.

Et quoi de mieux que de terminer cette journée avec une….poutine!! Et oui, Ani-Claude avait un sachet de sauce St-Hubert, alors on s’est confectionné de façon artisanale une poutine bien de chez nous, avec du mozzarella en boule. Bon, on a fait ça un peu à l’envers car on est sorti après prendre un verre et on sait bien qu’une poutine, ça se mange à la Banquise à 4h du matin. Mais sachez que les pubs ici ferment à 11h et que, ben, tsé, y a pas de banquise…


Lundi le 13 février
Je suis tombée en plein de cœur d’une jungle aujourd’hui au Natural Museum. Y avaient des flots partout. En fait, y avait des flots de petits flots. À perte de vue. À l’infini. And beyond. C’est la semaine de relâche et tous les parents ont eu l’idée originale d’amener leurs enfants voir les dinausaures… bravo. Moi j’essaie de me faufiler à travers ce cirque pour me rendre à l’expo photo Wild Life, évidemment à l’autre bout du corridor... Hourrah, j’ai réussi et j’ai même pas écrasé un enfant avec mes pieds palmés.

Après, bien c’est simple, je marche et je marche dans des quartiers cool pour magasiner. Je tombe sur un Québécois qui cherche une auberge de jeunesse. Je me baladais avec mon guide voyage dans les mains, car je faisais une marche guidée à travers le quartier bohème de Soho et puis voilà, on a commencé à discuter! C’est si simple parfois, ça me rappelle la maternelle.

Ensuite, j’ai continué à marcher et je suis allée rejoindre Ani-Claude dans un bar pour un show. Là, j’aurai voulu échanger mes palmes pour des patins à roulettes… mes jambes sont cliniquement mortes pour l’instant je crois. Adieu.


Mardi 14 Février OU The Day I killed Cupidon

En allant rejoindre Ani-Claude, j’ai croisé un petit gamin dans mon parc. Il avait de la difficulté à respirer et sa mère tenait une bonbonne d’oxygène. Il avait vraiment l’air de rushé par sa maladie. Soudainement, j’ai vraiment eu envie de pleurer, mais j’ai ravalé mes émotions et je lui ai souri. Bonne journée petit.

On avait une mission spéciale aujourd’hui. Oui, comme des espions. Et je suis même allée me changer dans une toilette d’un Starbuck pour enfiler mon costume! Notre mission, c’était d’aller prendre le thé au Ritz. Ani-Claude m’avait même prêtée une jupe pour l’occasion car les jeans sont proscrits. Alors ça se déroulait en 2 étapes. Premièrement : il fallait réussir à traverser les portes de l’hôtel qui nous semblait être l’ultime obstacle, gardé par le doorman au drôle de chapeau… On s’avance….yeah on réussit. C’est dans la poche. Mais ensuite, on nous demande si on a une réservation. Hum, ben non, on espérait qu’il y aurait une disponibilité peut-être…. Zut, pas de table de dispo aujourd’hui. En sortant, je prends le menu et je reste estomaquée. Ça coûtait 35 pounds pour prendre le thé (che-ching la visa) et il faut réserver un mois à l’avance pour venir en semaine et quatre mois à l’avance pour le thé pendant le weekend. Complètement dément. T’es dispo le 17 avril pour une balade à la campagne? Ah ben non, je dois aller prendre le thé au Ritz… La belle excuse…


Moi, mon excuse pour ne pas célébrer la St-Valentin cette année, c’est que j’avais un billet pour aller voir le show de Robert Lepage au Barbican Centre. C’est quand même mieux qu’une boîte de chocolat qui sent le savon pas propre acheté à la va-vite dans une pharmacie, non?! J’ai vraiment adoré ma soirée et c’était un peu en quelque sorte mon cadeau d’anniversaire, 5 jours à l’avance (pour envoyer mon cadeau, ça aurait coûté 86 dollars à mes parents, alors j’ai eu un peu d’argent à la place pour célébrer ma fête loin de vous tous!)

Les Européens ne sont pas aussi friands que nous pour les rappels. Il n’y a eu que 5 personnes qui se sont levés à la fin pour l’applaudir en position debout, et je suis vraiment prête à parier que c’était tous des Québécois. En tout cas, les deux derrière moi l’étaient, et ils étaient droit sur leurs papattes en scandant Bravo! Bravo!! Eh bien oui Bravo car pendant un instant, je me suis ennuyée fort fort du Québec.


Mercredi 15 février

Après avoir passé 2 heures dans une académie de coiffure (eh oui, j’ai risqué le tout pour le tout, surtout pour la modique somme de 5 pounds!! Ici, les coupes commencent environ à 30 pounds et j’avais besoin d’une coupe fraîcheur et mon porte-feuille est présentement en cure d’amincissement), je suis allée me balader dans le centre-ville et faire des achats de dernière minute avant de prendre l’avion. Et believe it or not, mais je suis tombée sur quelqu’un que je connais dans le métro, Pascaline, québécoise également. (elle était l’ancienne coloc à Ani-Claude cet automne à Londres). Quand on sait qu’il y a 7 millions d’habitants à Londres, pas mal de wagons de métro éparpillés sur les nombreuses lignes et seulement 2 Québécoises que je connais à Londres, je me dis que j’aurai peut-être dû acheter un billet de loto!

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