Saturday, August 09, 2008

Pluie et cie




Il pleut, c'est moche et les nuages sont presque tangibles, on s’accroche même dedans sur la route. Un peu fatigant, surtout qu’on voudrait bien voir le soleil et le paysage. Rien n’y fait, le vent a beau souffler de toutes ses forces, les nuages restent stoïques, nous bloquant la vue.

Et la pluie…. La pluie, froide et surnoise…

Après une visite surprise dans un tunnel de lave de 1km sous l’autoroute (si nos routes n’étaient pas en si mauvais état, je risquerai plus souvent de garder sous les routes, c'est fou les merveilles que l’on y fait… un peu comme sous un lit!), on déprime un peu car la pluie nous fouette le visage et on ne sait plus trop quoi faire, on avait prévu une marche pour atteindre un hot spring près de Hvergerdi, mais c'est juste impossible.

Eh bien, au grands maux les grands moyen. Combattons l’eau avec … de l’eau. On est déjà mouillées de toute façon… Nous optons donc pour la piscine publique de Hvergerdi. (qui n’a rien à voir avec les nôtres.)

Véritable point central de la culture islandaise, ces piscines sont dotés (étonnament) de piscine 50 mètres, quelques spas de température différentes et d’un sauna. La joie. Nous voilà donc en train de se trempoter les orteils dans un « bain » de 40c, sous la froide pluie islandaise. Un peu plus, et on recevrait des glaçons par la tête, j’vous jure.

Des gens de tous âges se côtoient dans les plans d’eau pour parler de tout et de rien, mais surtout de politique. Un peu comme le café du coin. En fait, c'est ce que dit notre guide Lonely Planet, parce qu’évidemment, nous on comprend rien de l’islandais. Ce qui est bien dommage tout de même…

Y a toujours l’anglais pour communiquer. Pour des insulaires, ils sont très ouverts sur les autres langues. L’islandais n’a pratiquement pas évoluer avec les années, alors les jeunes peuvent lire sans problème les textes anciens. Moi, je vous mets au défi de comprendre quelque chose dans les textes de Shakespeare…

Et pour minimiser les coûts, les films étrangers ne sont pas doubler comme ici, au Québec. Ça ne serait pas bien rentable, au nombre qu’ils sont (un peu plus de 300 000). Les films et séries télé sont donc sous-titrés, laissant ainsi l’oreille dispose à s’initier aux sonorités des autres langues (et ce, sans jamais nuire à leur culture). La loi 101, ils ne connaissent pas ça ici. Par réflexe, ils traduisent systématiquement des nouveaux mots pour éviter une anglisation (ex : radio, télé, internet, etc).

Bref, ils sont un peu les irréductibles gaulois du Nord.

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