Cuz I'm leaving on a jet plane...

But I know when I'll be back again...

J'ignore par contre à quelle heure je pars... l'avion vient d'être retardé... Prévisible. Bien que fâcheux.

J'aurai donc amplement le temps d'aller à l'épicerie pour un pot de nutella, des noix et des nutri-bar (mon ventre est une de ces entités capricieuses qui devient incontrôlable lorsque assailli par la faim, mieux vaut être armé.)

Je ne sais pas si je devrai téléphoner Annie pour lui annoncer le retard. Madame s'est couché ce matin à 10h, après une garde de nuit à l'hôpital. Elle mérite sa sieste. Mais l'idée de la réveiller pour lui dire qu'elle peut dormir une heure de plus... hum, y a de quoi qui cloche là-dedans.

Tiens, je vais garder la surprise, on aura ainsi une heure et demie de plus pour regarder nos valises, en réalisant tout à coup tout ce qu'on a pu oublier d'amener. Ça aussi, c'est toujours prévisible....

À la conquête du viking

2 ans. Ce blog a pris 2 ans de congé. Il s’en est pourtant passé des choses… Mais ça fait tout de même 2 ans que mon passeport n’a pas servi. Un passe-pas, un passe-part pas. Gros fénéant…

C'est pour vous dire que mon passeport a bien hâte d’être tamponné. Y paraît que c'est comme le vélo, ça se perd pas. Enfin si, ça se perd, mais que je vous le conseille pas.
(et pour le vélo, soyons francs, ça se perd pas, ça se vole).

Deux ans après mon interlude écossais, j’ai enfin cessé d’interpeller les gens de façon arrogante (Oi, mate!) et j’ai arrêté de boire de la guiness pour déjeuner (haha). J’ai un boulot fixe, un cellulaire et je réussis étonnamment à me réveiller tous les matins pour aller au bureau. Pourtant, je continue tout de même à tendre l’oreille lorsque j’entends le mélodieux accent britannique, ma page d’accueil est le Daily Telegraph et je déguste The Economist en sirotant mon Darjeeling Tea.

Mais voilà qu’un beau jour, ma dernière relique britannique, une authentique pinte guiness volée à même un pub, fut fractionnée en mille miettes sous mes yeux et signa de façon drastique (puis sobre) la fin de cette ère. Cette dure épreuve ne pouvait avoir qu’une seule signification: Il fallait emboîter le pas vers autre chose.

(et puis si the Sex Pistols se réunissent cet été pour une tournée des festivals, ça veut peut-être dire que God saved the Queen après tout, passons donc à autre chose).

Pendant que vous serez en train de vous liquéfier dans un nuage de smog caniculaire, moi, j’emboîterai le dit-pas aux abords de geysers et bains thermiques en Islande. Ça fait si longtemps que j’en rêve, ça se concrétise, ça y est, it’s real, je sais pas si je vais dormir cette nuit… L’islande… ce pays de contrastes… et de noms de villes imprononçables… Landmannalaugar, Vestmanneyjar, Stöòvarfjördur … pour ne marmonner que ceux là…

(y a tout de même un petit truc : quand la ville se terminer par fjordur : y a un glacier pas loin et par Fell (ex : Skaftafell): une chute d’eau. Logique, non?)

Alors résumons : Glaciers et Volcan. Maillot de bain et tuque. Y a de quoi que j’ai pas encore compris avec ce pays … et ça me plais terriblement!

Des photos? Oui oui, vous en aurez! Je ne sais juste pas à quelle cadence, l’ordinateur ne fait pas partie de mon kit de voyage. Les journées risquent d’être fort remplies, avec le soleil présent 21h sur 24 … et un cache-yeux pour dormir….

(c'est drôle, mais malgré tout, y a un petit je-ne-sais-quoi qui me fait croire que je ne bronzerai pas beaucoup…)

à suivre... faut que j'aille terminer mes bagages, oulala!!