Monday, May 22, 2006

Whirlwind Heat, ou la brise suante qui colle mes cheveux à mon front




De temps à autre, je prends des photos pour un magazine écossais, The Skinny Mag. Un genre de Voir, version Edimbourg. C'est chouette comme revue, ça ne paie rien, mais au moins ça me sort de mon petit village pour une bonne cause!

C'est toujours un peu bizarre d'aller voir un show seul, mais je commence à m'habituer. Je sais que fumer n'est pas bon pour la santé, mais c'est franchement bon pour le social! Entre les shows, j'allais fumer dehors et j'ai ainsi pu parler à tout pleins de monde (eh oui, depuis mars, il y a une interdiction de fumer à l'intérieur). Un Dj célèbre d'Édimbourg m'a vu à l'entrée quand j'ai dit que j'étais sur la guest list de Skinny, alors il est venu me parler et m'a présenté des musiciens des groupes précédents. Sympa! Il est venu jouer au festival de Jazz il y a 2 ans, à Montréal, mais j'ai oublié son nom. C'est bête.

J'ai rencontré par contre Chris, celui qui écrivait la critique. Pas super sympathique et franchement trop maquillé. Ah, le glamour-rock britannique! Toute son attitude tenait dans son toupet spray-netté. Intense.

Les 2 bands en première partie était correct, mais ils leur restent encore du chemin à faire pour être les headlines. Justement, le clou de la soirée était Whirlwind Heat, un trio du Michigan aux influences Death From Above 1979. Un drum, une basse et un chanteur charismatique (sans moustache par contre) qui pèse sur des boutons de temps à autre sur un clavier psycho-électrique! J'ai bien aimé! Mais difficile de les prendre en photos... Pris de spasmes, les membres se lançaient un peu partout sur la scène entre 2 séances de spot stoboscopiques! Ce soir là, j'ai longuement jalousé la caméra numérique réflex de ma voisine. Ben oui, que voulez-vous, je suis encore old school, avec mon bon vieux appareil manuel...

The Whirlwind Heat, à voir le 8 juin au Petit Campus de Montréal avec Be Your Own Pet, autre bon band typique dans la vague Artic Monkey, We are Scientists, etc...

Friday, May 12, 2006

Brussels Sprout strike again!

28 avril au 2 mai 2006




Quoi, encore la Belgique??! Ben oui. Que voulez vous, je raffole des gauffres…



J’ai passé deux superbes journées ensoleillées à Bruges, quelle magnifique ville. C’est petit, on fait le tour vite, mais on ne se tanne pas de tant d’architecture flamande. Soirée arrosé au bar de l’auberge avec 3 ontariens et 2 québécois (faut bien être en Belgique pour aboutir avec des Ontariens!!?). J’ai visité la ville le lendemain avec les 2 Québécois, c’était chouette et jusqu’à la dernière minute, ils étaient censé venir avec moi à Bruxelles pour aller au show des Cowboys Fringants, j’avais eu des billets par un copain quelque peu ensoleillé. Mais comme ils ne planifient rien, ils se sont retrouvés dans une situation bien embêtante. Tout est rempli. On a téléphoné partout. C’était complet partout en Belgique dans les grandes villes, ils étaient même prêts à aller dormir à Amsterdam (on est toujours prêt à dormir à Amsterdam, non?!), mais c’était complet également. J’aurai pas voulu me retrouver dans cette situation improbable. Je me suis donc dirigé seule vers le Cirque Royal pour voir les Cowboys. J’ai reçu un message sur mon portable à 4am me disant qu’ils avaient abouti chez un ami à Gent. Ah bon, comme c’est Gentil.


À mon avis, y avait vraiment trop de Québécoises avec des chapeaux de cowboys au show, mais ce n’est qu’un avis personnel! Y avait un mec qui portait le chandail des Canadiens, je m’en allais lui demander les résultats de la veille (c’était encore 2-1), mais je me suis rendu compte que c’était un belge. Imposteur! Le show était très bien, un peu trop « folklorique » à mon goût, mais j’étais fasciné de me rendre compte que mes voisins belges connaissaient mieux les paroles que moi!! Y avait d’l’atmosphère dans place!! Je dois avouer que ça faisait étrange d’être entouré d’autant québécois…et d'admirer le drapeau national! Pendant un bref instant, je me suis cru de retour à Montréal, au Spectrum genre!
Et Dj Champion a terminé la soirée, se donnant jusqu’à la dernière loop de son laptop.



***************************



Le lendemain, j’avais rendez-vous avec mon amie Gen Perron, qui était à Bruxelles pour participer à un Kino Kabaret dans le cadre d’un festival. C’était bien chouette! J’ai donc vécu pendant deux jours le kabaret, mais je n’étais pas là assez longtemps pour faire un film malheureusement. Mais c'est pas grave, c’est un coup de vitamine ce truc! Ça redonne vraiment la piqûre de faire des films!! C’est ainsi que je me suis retrouvé D.A.-perchiste et scripte sur le film d’Anais (gen faisait la DOP) en trimbalant un divan dans un parc...!! J’ai même pas vu le résultat final encore!! Je suis curieuse, je partais le matin de la projection.







*************************************************************
marché de traîneries dans le quartier des Marolles







J'ai tout de même eu le temps d'aller au Centre National de BD et de me trimbaler dans le quartier des Marolles, quartier artiste-bohème grâce à une suberbe ballade-audio du quartier. C'était génial, c'est un tour guidé du quartier, avec du hip-hop, jazz, extrait de films en direct dans mes oreilles! J'ai abouti dans des rues magnifiques de graffiti et arts de rue... et un marché d'antiquité et vieilleries hallucinantes!! Bruxelles est définitivement une ville où je pourrai vivre.

Dur dur de retourner au travail… Dur dur surtout quand on ne dort qu’en moyenne 2h par nuit… J’ai jamais vécu autant d’inconfort dans les auberges. Ça ronflait, ça bougeait… free for all. Je m’endormais vers 4am pour ensuite me réveiller 2 heures plus tard lorsque les premiers se réveillaient pour quitter la chambre… Jamais une tasse de café instantanée m’a semblé si réconfortante…


Tuesday, May 09, 2006

Mauvais coté du chemin



17 avril 2006

Voilà, une chose de plus de fait sur ma liste. Depuis que je suis ici, je fantasme de pouvoir conduire une voiture manuelle britannique. Eh bien c’est chose fait! C’est moins compliqué que je pensais de shifter de la main gauche, ça se fait tout seul. Mon problème était les dimensions de la voiture par contre. Je collais trop le faussé quand je conduisais (j’avais peur de frapper les autres!!) et ça se corsait avec les moutons et les cyclistes sur le bord du chemin! Mais j’en suis sortie indemne. J’arrive toujours pas à croire par contre la facilité avec laquelle j’ai pu louer la voiture, mais c’est pas comme si je pouvais m’enfuir loin. J’étais sur l’ile d’Arran qui se trouve juste en face de chez moi. On doit prendre le ferry pour y accéder. Et c’est vraiment un endroit magnifique, on la surnomme même L’Écosse en miniature. Y a même des phoques!! Et une fromagerie, le paradis rêvé pour moi! Je vais m’ennuyer de cet endroit …





Les derniers items de ma liste sont : aller au bingo du village un mercredi soir (?!) et m’initier au golf. Je vous tiens au courant quand c’est chose faite.

Les Highlands

2 au 6 avril 2006







Petite trotte dans le nord de l’Écosse pour quelques jours. On s’est fait un itinéraire de l’enfer! On couvrira une bonne partie, le tout bien assis confortablement dans Titine II, la voiture d’Emeline. Je suis une fois de plus la copilote, mais peu de chance qu’on se trompe de chemin, y a qu’une route principale. Tous les chemins mènent à Inverness, comme on dit par ici (capitale des Highlands).





Les Highlands sont un désert de lichens, habités par erreur par moutons et humains. Ah oui, et y a des vaches poilues qui nous tirent la langue constamment. Qui penseraient affronter vallons et montagnes pour venir s’installer ici? Mon ami l’aristocrate british Ollie dit que sa descendance a dû se cacher dans les Highlands lorsque les catholiques ont été expulsé d’Angleterre, il y a de cela plusieurs siècles. « Prêt pas prêt j’y vas!! Oustékacher?! »

Des fois, on pouvait faire une heure de route entre deux maisons, sur le chemin principal… Quand t’es rendu à faire un interurbain pour appeler ton voisin.. J’arrive pas à comprendre de quoi ils vivent, ou plus stupidement, comment ils peuvent se rendre à leur emploi. (?!) Je suis peut-être trop urbaine pour comprendre. Mais je comprends aussi que la vue incroyable du paysage écossais sous un soleil couchant me convaincrait n’importe quand à m’exiler là-haut moi aussi. Avec des moutons. Beaucoup de moutons.




Ça, c'est ma coloc française Emeline, perdue dans ses pensées sur un rocher, kekpart dans le nord...



Avec l’éclosion du printemps vient également l’éclosion des troupeaux de moutons! Ils sont partout, avec leur petites papattes noirs, même sur le chemin!! Si on en prend un, penses-tu qu’ils vont s’en rendre compte?! C’est trop joli, j’en veux un pour Noel. On s’est senti en safari une journée lorsqu’en tournant sur un petit chemin, on est tombé nez à nez avec 3 Highlands Cows. On les a évidemment mitraillées de nos appareils photo. De vrais braconniers de l’ère numérique.





On est passé par tant de petits villages, je me souviens pu trop de la liste, mais je me rappelle d’une chose! On a terminé le voyage par une visite de la plus petite distillerie d’Écosse! Et la crème de whisky est un vrai régal. Ne se compare même pas avec le Baileys. Not even close. Cheers.